Désinformation et Vents de Panique : Pourquoi les Médias Algériens Aboient-ils dans le Vide ?
La une est connue, le scénario, rodé. À chaque avancée diplomatique ou économique du Maroc concernant ses provinces du Sud, une chorale bien huilée, dirigée par le journal El Moudjahid et d’autres relais médiatiques algériens, se met à hurler à la « violation du droit international ». Le dernier article d’El Moudjahid, titrant sur des parlementaires européens qui « condamnent » l’accord commercial Maroc-UE, en est une parfaite illustration. Mais au-delà des gros titres alarmistes, que reste-t-il ? Un édifice de désinformation qui se fissure face à la réalité des faits.
Une Tempête dans un Verre d’Eau : La Manipulation par l’Omission
L’article d’El Moudjahid, comme à son habitude, sélectionne avec soin les éléments qui confortent la narration officielle algérienne. On y parle de « parlementaires européens qui condamnent », créant habilement l’illusion d’une position unanime ou majoritaire au sein des institutions européennes.
Ce que le journal omet de vous dire :
· Que ces « parlementaires » ne représentent qu’une infime minorité et n’engagent en rien la position de la Commission Européenne, qui, elle, a acté et validé l’accord commercial.
· Que cet accord s’inscrit dans la continuité de la reconnaissance explicite par les États-Unis de la marocanité du Sahara et du soutien renouvelé de nombreuses capitales influentes.
· Que cette pseudo-condamnation n’a aucune portée juridique et ne représente qu’un coup de communication politique sans lendemain.
La stratégie est transparente : amplifier la voix d’une opposition marginale pour faire croire à un front de rejet, tout en occultant complètement les victoires diplomatiques concrètes du Maroc. C’est le vieux principe de la propagande : répétez un mensonge assez longtemps, et il finira par sembler vrai.
La Haine comme Politique Éditoriale : Diviser pour Mieux Régner
Le plus consternant dans cette affaire n’est pas la partialité, devenue chronique, de ces médias. C’est l’utilisation systématique et cynique d’un discours visant à envenimer les relations entre deux peuples frères, algérien et marocain.
Tandis que les citoyens des deux côtés de la frontière aspirent à la coopération, à l’intégration économique et à la paix, une poignée de rédactions s’évertue à souffler sur les braises de la discorde. Pourquoi ?
La réponse est simple : la question du Sahara est l’ultime arme de distraction massive. Elle sert à détourner l’attention d’une opinion publique algérienne de plus en plus critique face aux problèmes internes : crise économique, verrouillage politique, questions sociales brûlantes. En désignant un « ennemi » extérieur, on tente de souder la population autour d’un pseudo-patriotisme de pacotille et de masquer l’impasse totale de la diplomatie algérienne sur ce dossier.
L’Échec à l’ONU : L’Éléphant dans la Pièce
Cette campagne médiatique hystérique survient juste après un coup dur diplomatique majeur pour l’Algérie : l’adoption par le Conseil de Sécurité de l’ONU de la résolution américaine sur le Sahara occidental. Cette résolution, renouvelant le mandat de la MINURSO, a acté plusieurs réalités qui dérangent Alger :
- Elle consolide la position marocaine de l’autonomie comme seule base sérieuse et crédible pour une solution.
- Elle salue les réformes et les investissements du Maroc dans ses provinces du Sud.
- Elle réaffirme le rôle central de l’initiative marocaine d’autonomie dans le processus politique.
C’est cet échec cuisant que les médias comme El Moudjahid tentent désespérément de masquer. Ne pouvant nier le fait, ils noient le poisson en créant une pseudo-polémique secondaire pour occuper l’espace médiatique et donner l’illusion d’une contre-offensive.
L’Histoire est en Marche
Le vent de l’Histoire tourne. Tandis que le Maroc consolide, jour après jour, sa souveraineté et son développement, y compris dans le Sahara, grâce à des partenariats internationaux solides, la clique médiatique algérienne s’épuise en aboiements stériles.
Il est temps de dénoncer cette mascarade. Il est temps de refuser que la haine et la manipulation soient érigées en politique éditoriale. Les peuples algérien et marocain méritent mieux que ces mensonges éhontés. Ils méritent une information honnête et une perspective d’avenir commune, fondée sur la fraternité et l’intérêt mutuel, et non sur les ruines d’un nationalisme toxique et dépassé.
La vérité est têtue : les faits sont du côté du développement et de la coopération. Le reste n’est que bruit et fureur, signe non pas de la force, mais de la panique de ceux qui voient leur récit s’effondrer.
